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Le Pérou regorge de trésors, de légendes, d’histoires et de secrets enfouis. A travers ce blog, nous souhaitons transmettre, raconter et partager notre passion pour ce pays et ses habitants. Vous y trouverez des conseils sur des livres que nous avons particulièrement aimé, des recettes de cuisine, des récits de voyageurs, des articles sur des personnages historiques et lieux mythiques du Pérou, etc. Bonne lecture à vous ! 

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Tupac Amaru II

Fils d'Inti et de Pachamama, Manco Capac, ou Ayar Manco, était le premier souverain légendaire des Incas, le fondateur de la dynastie inca.
La légende raconte que Manco Cápac et Mama Ocllo, enfants du dieu soleil Inti (lui-même fils de Viracocha, le dieu créateur), seraient nés de l'écume du Lac Titicaca avec la mission d'apporter la civilisation aux hommes après le grand déluge qui avait tout dévasté.
Inti leur confia un bâton d’or en disant ceci :
« À partir du grand lac, où vous arriverez, marchez vers le Nord. Chaque fois que vous vous arrêterez pour manger ou dormir, plantez ce bâton d’or dans le sol. Au moment ou vous pourrez l’enfoncer sans effort, c’est ici que vous devrez fonder Cuzco et diriger l’Empire du soleil. »
Après une errance, ils atteignirent une colline surplombant la vallée de Cuzco (qui signifie „nombril du monde“ en quechua). Plusieurs signes miraculeux les informèrent que c'était l'endroit où ils devaient s'installer. Une fois établis à Cuzco, Manco Cápac et son peuple n'occupèrent qu'une petite partie du territoire de la vallée de Cuzco.

Pachacútec , neuvième Inca, inventa et diffusa les légendes de l'origine des Incas afin de "diviniser" leurs exploits et promouvoir leur identité et ainsi unifier son empire.

Les années d'existence et de règne de Manco Cápac font l'objet de doutes et de débats entre les historiens et les chroniqueurs, presque autant que de savoir s'il est un personnage historique ou mythique. A Cusco il ne reste aujourd‘hui qu’une seule statut en l’honneur de Manco Capac.

La pierre des 12 angles

Les pierres qui ont de 7 jusqu’à 11 angles sont assez courantes dans les murs incas. Celles qui en ont 12 ne courent pas les rues ... sauf celles de Cusco ! Incrustée dans le mur du Palacio del Inca Roca, rue Hatun Rumiyoc ("Pierre Majeure" en quechua), à quelques pas de la Plaza de Armas, impossible de passer à côté de cette incroyable pierre. Entourées de 11 voisines reliées entre elles sans ciment ni mortier, l'imbrication est parfaite ! Douze angles saillants ou rentrants, aigus ou obtus dont les joints sont si fins qu’il y est impossible d’y glisser une aiguille.

Merveille de l’architecture humaine, elle est aujourd'hui le symbole de la maitrise du travail de la pierre des constructeurs incas. Les Incas ne dominaient pas le fer et n'avaient que des outils en bronze ou en cuivre, beaucoup moins résistants. La technique de coupe consistait à chauffer le bloc en allumant un feu, puis le refroidir brutalement en déversant de l'eau. Autre technique ingénieuse : ils introduisent dans la roche des extrémités de rondins de bois sec, en suivant une ligne. Puis, ils les mouillent et attendent que le bois gonflant fasse éclater la roche. Ils prennent soin de laisser sur place les roches superficielles, souvent abimées et dégradées par l'environnement et les conditions climatiques. Les roches sont grossièrement taillées avant d'être transportées sur le lieu de construction pour les tailler.

Autre impératif plus que nécessaire dans cette zone : relever le défis sismique. Si l'empilement est linéaire, alors les glissements sont favorisés et les tensions sont elles, inégalement réparties.  Dans une structure polygonale, telles que construites par les incas, les mouvements sont quasiment impossibles et les tensions sont mieux réparties. Inspirés des civilisations précolombiennes antérieures, l'architecture inca est le fruit d'un héritage culturel boosté par des architectes des plus ingénieux !

La région regorge de nombreux exemples de cet art architectural, parmi lesquels Sacsayhuamán la forteresse de Cuzco, ou encore les impressionnantes ruines d'Ollantaytambo.

Qhapaq Ñan, l'histoire d'un chemin

Le Chemin de l'Inca fait partie de l'immense réseau de communication que les Incas ont établi dans tout le Tahuantinsuyo (Empire Inca). Plus de 23 000 kilomètres de routes, relient une partie de la Colombie, l'Equateur, le Pérou, la Bolivie, l'ouest du Brésil, jusqu'au centre du Chili et au nord de l'Argentine. De Cusco ("le nombril de la terre" en quechua), il était alors possible de se rendre jusqu'à la côte Pacifique, traverser la cordillère des Andes et la forêt amazonienne.

Le Qhapaq Ñanest (qui signifie en quechua "chemin royal" plus connu aujourd'hui sous le nom "chemin de l'inca") est le nom officiel adopté par six pays (Colombie, Equateur, Pérou, Bolivie, Chili et Argentine) et par l'Unesco pour désigner le tronçon central andin reliant San Juan de Pasto (Colombie) à la rivière Maule au Chili, en passant par la capitale Inca : Cusco. Véritable colonne vertébrale de plus de 6 000 km, ce chemin fait partie intégrante du projet politique et économique de l'Empire puisqu'il a permis l'unification de cet immense territoire hétérogène. Les Chasquis, les coursiers à pieds, pouvaient alors, grâce à un système de relais extrêmement efficace, véhiculer l’information à une vitesse étonnante.

Les incas ont hérité de ce maillage territorial de cultures andines plus anciennes (Wari, Nazca, Chavin Mochica, etc), pour le consolider, l'organiser en un système de communication centralisé et original avec ses infrastructures propres.

Aujourd'hui ce chemin est encore un véritable trait d'union entre les différents pays de culture andine.

Manco Capac, un souverain légendaire

Fils d'Inti et de Pacamama, Manco Capac, ou Ayar Manco, était le premier souverain légendaire des Incas, le fondateur de la dynastie inca. La légende raconte que Manco Cápac et Mama Ocllo, enfants du dieu soleil Inti (lui-même fils de Viracocha, le dieu créateur), seraient nés de l'écume du Lac Titicaca avec la mission d'apporter la civilisation aux hommes après le grand déluge qui avait tout dévasté. Inti leur confia un bâton d’or en disant ceci : « À partir du grand lac, où vous arriverez, marchez vers le Nord. Chaque fois que vous vous arrêterez pour manger ou dormir, plantez ce bâton d’or dans le sol. Au moment ou vous pourrez l’enfoncer sans effort, c’est ici que vous devrez fonder Cuzco et diriger l’Empire du soleil". Après une errance, ils atteignirent une colline surplombant la vallée de Cuzco (qui signifie, nombril du monde“ en quechua). Plusieurs signes miraculeux les informèrent que c'était l'endroit où ils devaient s'installer. Une fois établis à Cuzco, Manco Cápac et son peuple n'occupèrent qu'une petite partie du territoire de la vallée de Cuzco.

Pachacútec , neuvième Inca, inventa et diffusa les légendes de l'origine des Incas afin de "diviniser" leurs exploits et promouvoir leur identité et ainsi unifier son empire. Les années d'existence et de règne de Manco Cápac font l'objet de doutes et de débats entre les historiens et les chroniqueurs, presque autant que de savoir s'il est un personnage historique ou mythique. A Cusco il ne reste aujourd‘hui qu’une seule statut en l’honneur de Manco Capac.

Premières sensations à Cusco - Les voyages de Kalala

Après la Bolivie, direction Cusco au Pérou ! Changement de décor total puisque, outre le fait que ce soit l’ancienne capitale Incas, c’est aussi, la capitale touristique du pays. Je ne saurais pas vous dire combien d’agences peuplent la ville mais j’en suis arrivée à la conclusion, qu’il devait y avoir plus d’agences que de touristes ! Alors comme tout bon touriste que je suis, je me suis perdue une journée entière dans les méandres des agences pour en trouver une qui me mènerait à la Vallée Sacrée et au Machu Picchu.
La ville de Cusco est un bijoux architectural perché à 3400 mètres d’altitude, où les ruelles étroites débouchent sur de gigantesques places où l’on retrouve d’énormes églises surgonflées d’or, symbole de la conquête espagnole. Ces mêmes églises sont toutes construites sur d’anciens temples incas. Je vous laisse en déduire le message au passage. Cela dit, pour avoir fait un tour de bon matin dans la cathédrale de Cusco, au moment de la messe, je peux vous confirmer qu’elle est pleine à craquer mais la majorité des personnes se concentrent devant un seul Saint … le Noir ! (...)

Pour partir à la découverte du Machu Picchu, j’avais choisi la version sportive, « Inka Jungle » qui en 4 jours relie Cusco au Machu Picchu. J’allais y faire du vélo (sous la pluie) pour descendre une vallée, de la marche sur une partie du chemin de l’inca, du canopi suspendue à un câble pour passer d’une montagne à l’autre, me baigner dans des thermes d’eau chaude, et enfin gravir, à l’aube du dernier jour, les marches qui mènent au sommet du Machu Picchu. Je n’aurais vraiment pas cru que la découverte du Machu Picchu me toucherait autant. Et pourtant, après quatre jours à parler, pendant les randonnées, de la culture inca, l’arrivée à la cité impériale était un peu comme un pompom sur un gâteau d‘anniversaire. La cité n’ayant été jamais découverte par les espagnols, parce que trop éloignée des sentiers, elle a été conservée jusqu’à sa découverte au début du 19ème siècle. Depuis, le site est plutôt préservé, sauf quand un grande marque de bière péruvienne (de mémoire) a décidé il y a quelques années de faire un spot de pub sur place, détruisant au passage « par inadvertance » une partie des vestiges.  Quant a moi, de retour à Cusco, alors que je devais repartir le lendemain même, j’ai finalement de nouveau joué les prolongations et me suis accordée quelques jours de plus pour me promener cette fois dans des ruines beaucoup moins touristiques de la région !

Pour lire la suite : Les Voyages de Kalala

"Le condor et la momie", Julie Baudin

Le Chamane Don Belisario est puissant et respecté. Il vit modestement et refuse l'exploitation vénale des bienfaitrices ressources de la forêt. Lorsqu'un étranger lui propose de l'argent pour s'initier à l'ayahuasca, il s'intérroge : tout peut-il s'acheter ? Cette question anime aussi les personnages de neuf autres nouvelles : José le pêcheur, pilleur de tombes à ses heures, Pedro le paysan qui endette les siens pour célébrer le sain patron local, Nora la domestique en quête de réussite, Manolo l'agent immobilier cupide quoique attaché à la Vallée sacrée ... Chacun se retrouve aux prises avec le même dilemme - prendre part au consumérisme ambiant ou rester fidèle aux valeurs ancestrales. Des revers du tourisme à l'hypocrisie sociale, ce recueil lève le voile sur un Pérou riche en nuances, depuis la glorieuse histoire inca jusqu'aux évolutions contemporaines. 

 

"Machu Picchu, première à droite", Mark Adams

Quitter les gratte-ciel new-yorkais pour un trek fabuleux au coeur de la jungle péruvienne ... en claquant la porte de son bureau de rédacteur e, chef de revues de voyage, Mark Adam veut réaliser son rêve : partir sur les traces des découvertes du Machu Picchu, la mystérieuse cité perdue des Incas. Cornaqué par un guide australien, frère jumeau de Crocodile Dundee, Adams s'engage pour une marche, épuisante et mouvemantée. Marcheur novice, il va affronter avec flegme et une bonne dose d'humour les nombreux pièges de la jungle péruvienne, croiser les routes sanglantes des conquistadors espagnols et suivre la trace d'Iram Bingham III, cet universitaire américain qui inspira le personnage d'Indiana Jones et re-découvrit les ruines du Machu Picchu, en 1911. Ce récit d'expédition, haletant, érudit et plein d'humour permet de découvrir les légendes fabuleuses et controversées d'un lieu mythique, le sanctuaire du Machu Picchu. 

 

 

"Inca", Antoine B. Daniel (3 tomes)

Tome 1 - Le onzième empereur inca va mourir. Mais au lieu de désigner son successeur, il confie lors de sa dernière nuit les secret de son royaume à une mystérieuse jeune fille aux yeux bleus. C'est alors que surgit de l'océan un petit groupe d'étrangers blancs et barbus partis à la conquête du Pays de l'Or. Leur chef est le redoutable Capitan Pizarro, envoyé par Charles Quint . Parmi eux, Gabriel, un jeune noble espagnol ...  Un roman magique, où s'entrechoquent le pouvoir, le surnaturel et la passion.

Tome 2 - L'incroyable a eu lieu ! Dans la terrible nuit qui a suivi le Grand Massacre, à Cajamarca, l'empereur Atahuallpa a été fait prisonnier. Il espère racheter sa liberté contre de l'or, beaucoup d'or ... Et il n'y en a jamais assez. Les conquistadors décident alors de partir en expédition vers la légendaire Cusco, la ville aux temples d'or ! Le trajet, semé d'embuches, va être effroyable, car, pour la première fois, la résistance du peuple inca s'organise. Dans le chaos indescriptible, Anamaya veut rester fidèle à son empereur, et Gabriel n'a d'autre solution que de se battre au côté de son chef, le Capitan Pizarro. Mais Anamaya et Gabriel s'aiment. Et pour la survie de cet amour totalement insensé, ils vont tout tenter... 

Recette du Pisco Sour

Les ingrédients 

  • 10 cl de jus de citron vert pressé
  • 10 cl de sirop de sucre de canne
  • 1 blanc d'oeuf
  • 30 cl de Pisco péruvien bien sûr !
  • glace pilée

La préparation : verser dans le mixeur le jus de citron, le sirop de sucre de canne et le Pisco. Mixer. Puis ajouter le blanc d'oeuf qui va monter en neige et enfin la glace. Déguster bien frais !

Ceviche péruvien

Le Poisson

L’ingrédient fondamental du ceviche est bien sûr le poisson. On peut également le cuisiner avec des fruits de mer. Il faut choisir un boisson blanc, très frais et non congelé. Nous recommandons  merlu, semelle, maigre, ou mérou.

Le lait de tigre. Le leche de tigre (lait de tigre) est le nom de la marinade dans laquelle baigne le poisson.

Le lait de tigre du ceviche est composé des ingrédients suivants :

  • Coriandre
  • 1 oignon rouge
  • Aïl
  • 4 à 6 citrons verts
  • Sel
  • 1 piment (ají péruvien ou autre piment en remplacement)

L’accompagnement

L’accompagnement doux vient contrebalancer l’acidité et le piment du lait de tigre. Le ceviche est classiquement servi avec de la patate douce, du maïs grillé (cancha) et du maïs frais (choclo). Si la patate douce est incontournable, il est malheureusement plus difficile de trouver en France le maïs frais et grillé.

Préparation du ceviche

  • Faites cuire les patates douces et le maïs
  • Coupez l’oignon en fine lamelles, et faites les baigner dans l’eau pendant une dizaine de minutes pour en adoucir le goût.
  • Découpez le piment aji en petits morceaux, en veillant à enlever les pépins et les veines (les parties les plus piquantes)
  • Bien lavez le poisson et découpez- le en petits cubes d’environ 1,5 cm.
  • Ajoutez le citron et mélangez bien. Le secret est de ne pas laisser “cuire” le poisson dans le citron. Une fois mélangé, il ne faut pas attendre plus de 10 minutes avant de servir!
  • Dans un saladier, mélangez le poisson avec l’aji, l’oignon, la coriandre, l’ail et une pincée de sel (et éventuellement une cuillère d’huile de tournesol)
  • Servez le ceviche avec son accompagnement 
  • Régalez vous.

Une fois le repas terminé, ne jetez pas le lait du tigre, c’est le meilleur : les Péruviens ont pour habitude de le boire, en shot, dans l’idéal mélangé avec du pisco.

 

 

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