« Les mystérieuses cités d’or » de Cusco
Après la Bolivie, direction Cusco au Pérou ! Changement de décor total puisque, outre le fait que ce soit l’ancienne capitale Incas, c’est aussi, la capitale touristique du pays. Je ne saurais pas vous dire combien d’agences peuplent la ville mais j’en suis arrivée à la conclusion, qu’il devait y avoir plus d’agences que de touristes ! Alors comme tout bon touriste que je suis, je me suis perdue une journée entière dans les méandres des agences pour en trouver une qui me mènerait à la Vallée Sacrée et au Machu Picchu.
La ville de Cusco est un bijoux architectural perché à 3400 mètres d’altitude, où les ruelles étroites débouchent sur de gigantesques places où l’on retrouve d’énormes églises surgonflées d’or, symbole de la conquête espagnole. Ces mêmes églises sont toutes construites sur d’anciens temples incas. Je vous laisse en déduire le message au passage. Cela dit, pour avoir fait un tour de bon matin dans la cathédrale de Cusco, au moment de la messe, je peux vous confirmer qu’elle est pleine à craquer mais la majorité des personnes se concentrent devant un seul Saint … le Noir ! (…)
Pour partir à la découverte du Machu Picchu, j’avais choisi la version sportive, « Inka Jungle » qui en 4 jours relie Cusco au Machu Picchu. J’allais y faire du vélo (sous la pluie) pour descendre une vallée, de la marche sur une partie du chemin de l’inca, du canopi suspendue à un câble pour passer d’une montagne à l’autre, me baigner dans des thermes d’eau chaude, et enfin gravir, à l’aube du dernier jour, les marches qui mènent au sommet du Machu Picchu. Je n’aurais vraiment pas cru que la découverte du Machu Picchu me toucherait autant. Et pourtant, après quatre jours à parler, pendant les randonnées, de la culture inca, l’arrivée à la cité impériale était un peu comme un pompom sur un gâteau d‘anniversaire. La cité n’ayant été jamais découverte par les espagnols, parce que trop éloignée des sentiers, elle a été conservée jusqu’à sa découverte au début du 19ème siècle. Depuis, le site est plutôt préservé, sauf quand un grande marque de bière péruvienne (de mémoire) a décidé il y a quelques années de faire un spot de pub sur place, détruisant au passage « par inadvertance » une partie des vestiges. Quant a moi, de retour à Cusco, alors que je devais repartir le lendemain même, j’ai finalement de nouveau joué les prolongations et me suis accordée quelques jours de plus pour me promener cette fois dans des ruines beaucoup moins touristiques de la région !
Pour lire la suite : Les Voyages de Kalala