Le Pérou du Sud, sa cordillère majestueuse, ses treks légendaires et… son fameux mal des montagnes ! Le soroche, comme on l’appelle ici dans les Andes (mot quechua), n’est pas une légende (contrairement au dahu dans les Alpes !). C’est une réalité pour un certain nombre de voyageurs et voyageuses qui s’aventurent en altitude.
Si vous prévoyez de visiter Cusco, Vinicunca, ou d’autres hauts plateaux andins, sachez que le soroche est un phénomène à prendre au sérieux.
Mais rassurez-vous, pas besoin d’en faire toute une montagne (même si ici, le décor s’y prête bien). La solution ? Des précautions simples et du bon sens ! Vous pouvez limiter les effets du soroche et profiter pleinement de votre séjour.
Alors, comment éviter le mal des montagnes au Pérou ? Quels gestes adopter avant et pendant votre voyage ? On vous donne tous nos conseils pratiques dans cet article.
Le mal d’altitude au Pérou : pourquoi ça nous tombe dessus ?
Quand on voyage dans le Sud du Pérou, on est forcément confronté à la question du mal des montagnes : la plupart des villes des Andes sont à plus de 3 000 m d’altitude, voire 4000 m pour Puno (Lac Titicaca).
Le soroche est un mal lié au manque d’oxygène en altitude. Dès 2 500 m, notre organisme doit s’adapter à une pression atmosphérique plus basse, et ce changement peut provoquer certains symptômes.
Les symptômes classiques (et désagréables)
- Maux de tête
- Nausées et vertiges
- Perte d’appétit
- Fatigue intense
- Troubles digestifs
Ces signes apparaissent généralement dans les 4 à 8 heures suivant la montée en altitude et peuvent durer un à trois jours.
Rassurez-vous : rares sont les personnes gravement touchées. En revanche, 100 % des voyageurs ressentent au moins un léger essoufflement en arrivant à Cusco (3 400 m). Autant s’y préparer !
Qui est touché par le mal des montagnes ?
Plusieurs voyageurs minimisent ce phénomène en pensant que leur condition physique les protégera. Erreur ! Le soroche n’a que faire de votre niveau sportif : il touche indifféremment les jeunes comme les moins jeunes, les marathoniens comme les amateurs de sieste.
Moralité : on ne peut pas prédire comment votre corps réagira à l’altitude. Mais en suivant nos conseils, avec un peu de préparation et beaucoup de bon sens, vous pourrez minimiser le mal des montagnes et continuer à explorer les merveilles des Andes.

6 conseils pour limiter le soroche (et garder le sourire en altitude)
Au Pérou, l’altitude est un paramètre à prendre au sérieux. En effet, en haute montagne, ignorer les signaux de votre corps peut transformer une belle aventure en véritable calvaire.
Pour profiter pleinement de votre aventure au Pérou, voici nos meilleurs conseils :
#1. Montez progressivement : la règle d’or
L’altitude ne se dompte pas en un claquement de doigts. L’idéal est de laisser l’organisme s’adapter aux conditions d’altitude.
Comment ? En évitant de passer directement de Lima (niveau de la mer) à Cusco (3 400 m) ou Puno (3 800 m). Pas d’ascension express mais par paliers.
- Idéalement, prévoyez une halte de deux ou trois jours à Arequipa (2 500 m) avant d’aller plus haut (c’est l’occasion de découvrir une magnifique région !).
- Si ce n’est pas possible, adoptez un rythme tranquille les 3 à 4 premiers jours à Cusco : pas de trek ni efforts intenses.
💡 Bon à savoir : Le Chemin de l’Inca culmine à 4 200 m et la montagne Vinicunca (Arc-en-ciel) à 5 000 m. Une acclimatation préalable de plusieurs jours à Cusco est indispensable avant de partir en trek. À prévoir dans votre itinéraire !
Parce qu'en altitude, votre corps met du temps à produire plus de globules rouges pour compenser le manque d’oxygène.
Alors, ménagez-le !
#2. Hydratez-vous… un peu, beaucoup, abondamment !
En altitude, votre corps respire plus vite et se déshydrate beaucoup plus facilement. Résultat : votre corps a besoin de beaucoup plus d’eau. Alors oui, buvez encore, et souvent, même sans sensation de soif !
💡 Recommandation : au moins 3 litres d’eau par jour les premiers jours.
⚠️ Attention : l’eau du robinet n’est pas potable au Pérou. Optez pour de l’eau en bouteille ou filtrée.
#3. Mangez léger et sain
L’altitude ralentit la digestion. Pour éviter les maux d’estomac, privilégiez des repas simples et légers : soupes, légumes cuits, féculents, et fruits bien lavés (avec de l’eau en bouteille ou filtrée).
Nous vous déconseillons vivement les plats gras, fritures, viandes, ou aliments crus mal lavés (vous risqueriez de le regretter).
👉 Chez TrekkInca, nos cuisiniers maîtrisent l’art de régaler vos papilles à plus de 3 000 m d’altitude, tout en respectant les recommandations contre le mal des montagnes !
#4. Évitez l’alcool, le café et le tabac (au moins au début)
En altitude, l’alcool pénètre plus rapidement dans le sang et accentue la déshydratation. Le café stimule et déshydrate aussi. Quant au tabac, il ne fera qu’augmenter votre manque d’oxygène. Les trois peuvent aggraver les symptômes du mal des montagnes.
💡 Notre conseil : attendez quelques jours avant de vous laisser tenter. Une fois acclimaté·e, vous pourrez trinquer au Pisco Sour ou savourer un bon café !
#5. Buvez du maté de coca : un allié anti-soroche
Les peuples andins mâchent des feuilles de coca depuis des siècles pour mieux supporter l’altitude. Cela permet une meilleure oxygénation du sang et donc un apaisement des maux de tête, entre autres.
Vous, vous pouvez commencer par l’infusion : le maté de coca. Vous en trouverez facilement dans les hôtels et les restaurants en altitude.
#6. Composez votre trousse à pharmacie spéciale altitude
Finalement, la règle d’or pour diminuer ou éviter le mal des montagnes est de prévoir une acclimatation progressive dans votre itinéraire, et d’aborder l’altitude en étant le plus reposé.e et détendu.e possible. Sur place, respectez quelques règles d’hygiène et de bon sens.
Et surtout : écoutez votre corps. Il est le meilleur indicateur de vos limites en altitude ! Si des symptômes apparaissent, ne vous affolez pas : votre corps a simplement besoin d’un peu de temps pour s’adapter.
Que faire en cas de symptômes persistants ?
Le mal des montagnes est généralement bénin, mais dans certaines situations, il demande une attention particulière.
Symptômes à surveiller : essoufflement au repos, confusion, vomissements persistants.
Conduite à tenir :
- Redescendre en altitude : c’est la solution la plus efficace.
- Prendre des médicaments adaptés (paracétamol ou Altivital).
- Consulter un médecin si les symptômes persistent après 48 heures.
Le mal d’altitude peut, dans de rares cas, provoquer un œdème pulmonaire ou cérébral.
❌ L’erreur à éviter : inhaler de l’oxygène sans avis médical.
Contrairement aux idées reçues, inhaler de l’oxygène sans suivi médical peut aggraver certains cas (tachycardie, hypertension). Une prise prolongée peut provoquer une hyperoxygénation, notamment chez les personnes sujettes à des troubles cardiaques.
Contre-indications
Avant de partir à la découverte des Andes péruviennes, il est vivement conseillé de consulter votre médecin traitant pour vérifier que vous ne présentez aucune contre-indication à la pratique d’activités en altitude.
Chez TrekkInca, votre santé est notre priorité : vous devez nous informer de toute condition médicale particulière avant la confirmation de votre voyage.
Le soroche, une question d’anticipation et d’acclimatation
En résumé, le soroche fait partie de l’expérience andine. On en parle, on le redoute, mais avec une bonne préparation, il devient tout à fait gérable. Il est vrai qu’on ne peut ni le prédire ni l’éliminer complètement, mais on peut grandement limiter ses effets en adoptant les bons réflexes.
Notre meilleur conseil pour éviter le mal des montagnes : prenez le temps de monter, votre corps vous dira merci !
Et pour profiter pleinement de votre aventure andine, faites confiance à TrekkInca, votre agence de tourisme francophone basée à Cusco. Grâce à notre bienveillance et à notre parfaite connaissance des Andes et de leurs défis d’altitude, nous vous garantissons un voyage en toute sécurité et tout confort.
Découvrez notre circuit La promenade péruvienne à l’acclimatation idéale : un itinéraire pensé pour monter en douceur, s’émerveiller pleinement et profiter sans soroche.
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